Ouragan Milton : Un des plus puissants cyclones de 2024 !

👉 Catégorie et Intensité : Milton a brièvement atteint la catégorie 5 avec des vents de 265 km/h 🌬️, similaire à Dorian (2019) et Michael (2018). Il est maintenant en catégorie 4 (230 km/h) mais reste extrêmement dangereux .

👉 Trajectoire et Impact : Milton suit une trajectoire similaire à des ouragans dévastateurs comme Irma (2017) ou Ian (2022), frappant la côte ouest de la Floride 🚨. Il fait suite en 2024 à la Course d’Héléne.

👉 Montée des eaux et inondations : On s’attend à des vagues de tempête de plus de 3 mètres 🌊, rappelant les effets de Sandy (2012).


Après l’ouragan Hélène en septembre 2024, qui a causé plus de 200 victimes et est devenu l’ouragan le plus meurtrier aux États-Unis depuis Katrina en 2005, Milton s’annonce comme une autre épreuve pour cette saison cyclonique, qui a pris un départ tardif mais très violent.

https://twitter.com/weathernco/status/1844035086003687898

Classement des cyclones les plus destructeurs aux USA

Source Octobre 2024

L’intensification rapide des cyclones : Milton et Hélène

L’intensification rapide des cyclones, comme ce qui a été observé avec Milton et Hélène, est directement liée aux conditions océaniques et atmosphériques favorables, particulièrement dans des régions telles que le golfe du Mexique. Les températures de la surface de la mer (SST) anormalement élevées jouent un rôle crucial dans l’alimentation et le renforcement des cyclones. Ces eaux chaudes libèrent une quantité massive d’énergie sous forme de chaleur latente, permettant aux systèmes tropicaux de se renforcer rapidement.

Dans le cas de l’ouragan Hélène, les températures de l’eau dépassaient 30 °C, ce qui constitue un seuil critique pour le développement des cyclones majeurs. Des conditions similaires ont permis à Milton de rapidement atteindre la catégorie 5, malgré la correction d’Hélène sur les SST quelques jours avant.

https://twitter.com/weathernco/status/1838335363091223014

Les anomalies de température dans le golfe du Mexique, qui présentent des écarts importants par rapport aux moyennes historiques, ont créé un environnement propice à ce phénomène d’intensification rapide, également appelé cyclogenèse rapide. Ce phénomène devient de plus en plus fréquent dans un contexte de réchauffement climatique, qui contribue à réchauffer les océans, à favoriser de fortes humidité et augmentant ainsi la fréquence des cyclones puissants.

Pourquoi les modèles météorologiques sous-estiment-ils souvent la puissance de développement ?

Les modèles météorologiques, bien qu’en constante amélioration, ont du mal à capturer certains processus complexes comme celui de la chaleur latente. La libération de cette chaleur, lors de la condensation de la vapeur d’eau dans l’atmosphère, est difficile à modéliser avec précision, car elle dépend de l’interaction entre plusieurs facteurs, tels que la température de l’océan, l’humidité, et le cisaillement du vent.

Parallèle avec les orages

À plus petite échelle, ce même processus est observé avec les orages, particulièrement lors de la formation de cumulonimbus (les grands nuages associés aux orages violents). Dans les orages, la condensation rapide de la vapeur d’eau à l’intérieur du nuage libère également de la chaleur latente, renforçant ainsi la dynamique verticale de l’orage. Cette énergie supplémentaire peut augmenter les précipitations et l’intensité de l’orage.

Processus dynamiques dans les nuages

Les mouvements convectifs dans les orages, qui transportent l’air chaud et humide vers le haut, permettent à l’air de refroidir et à la vapeur de se condenser. Ce processus intensifie la tempête de manière similaire à ce qui se passe dans les cyclones tropicaux, mais à une échelle plus petite. Les processus dynamiques internes à ces nuages d’orage, comme la convection profonde, renforcent les précipitations, souvent de façon non linéaire, ce qui peut conduire à des précipitations plus intenses que prévu.

Conclusion

Cette approche met en évidence une continuité des mécanismes atmosphériques, que ce soit dans le cas de systèmes à grande échelle comme les cyclones ou à plus petite échelle, comme les orages. Le changement climatique joue un rôle central dans l’intensification de ces phénomènes météorologiques. Les ouragans deviennent plus violents, avec des précipitations et des vents plus puissants.


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